Le géant des puces électroniques et principal fournisseur des acteurs de l’intelligence artificielle, Nvidia, a une nouvelle fois surpassé les attentes avec ses résultats du deuxième trimestre. L’entreprise vise désormais 32 milliards de dollars de revenus pour le trimestre en cours, légèrement au-dessus des 31,8 milliards anticipés par les analystes. Malgré ces résultats positifs, l’action Nvidia a chuté de 4% lors des échanges après-Bourse.

Nvidia, symbole de la révolution de l’intelligence artificielle avec ses composants de calcul accéléré pour les centres de données, était très attendue sur la publication de ses résultats du deuxième trimestre. Fidèle à sa réputation, l’entreprise a une fois de plus dépassé les attentes.

Pour les trois mois se terminant le 28 juillet, Nvidia a réalisé un chiffre d’affaires de 30,04 milliards de dollars, en hausse de 122% par rapport à l’année précédente, dépassant les prévisions de 28,7 milliards. Le bénéfice par action ajusté s’élève à 0,68 dollar, contre une estimation de 0,64 dollar.

Les prévisions pour le trimestre à venir étaient particulièrement surveillées, dans un contexte où tout signe de ralentissement de la croissance aurait pu inquiéter les investisseurs. Nvidia, qui bénéficie pleinement de l’engouement pour l’intelligence artificielle, a vu sa capitalisation boursière multipliée par plus de 9 depuis 2022, avec une progression de près de 150% cette année seulement. Elle atteint désormais plus de 3.100 milliards de dollars, se classant juste derrière Apple (3.443 milliards) en termes de capitalisation mondiale.

Nvidia, le géant de l’intelligence artificielle, s’apprête à dévoiler ses résultats trimestriels après la clôture de Wall Street, un événement qui retient toute l’attention des marchés cette semaine. En attendant, quelques rendez-vous économiques et financiers, dont les résultats de Salesforce, composante du Dow Jones, rythmeront la journée.

La fin du mois d’août s’articule autour de deux moments clés : le symposium de Jackson Hole et la publication des résultats de Nvidia. Après que Jerome Powell, le président de la Fed, a laissé entendre que la première baisse des taux pourrait intervenir dès la réunion des 17 et 18 septembre, le second temps fort se jouera ce mercredi, avec la publication des résultats du deuxième trimestre de Nvidia.

Le leader mondial de l’intelligence artificielle doit dévoiler des chiffres impressionnants, avec un chiffre d’affaires attendu à 28,7 milliards de dollars, soit plus du double par rapport à l’année précédente, et un bénéfice par action en hausse de 139%. Nvidia, dont l’action a grimpé de 155% depuis le début de l’année, est aujourd’hui la deuxième plus grande capitalisation boursière mondiale, derrière Apple, avec près de 3.200 milliards de dollars.

Salesforce et Foot Locker en attente Brian Colello, analyste chez Morningstar, se dit confiant dans la capacité de Nvidia à atteindre, voire dépasser ses prévisions. Cependant, il prévient qu’une déception, bien que peu probable, pourrait entraîner une chute des valeurs liées à l’IA, ce qui aurait un impact sur l’ensemble des marchés.

En attendant ces résultats très attendus, la journée risque d’être relativement calme, avec peu d’événements majeurs à l’agenda. Les investisseurs se contenteront de l’indice GfK de la confiance des consommateurs en Allemagne pour septembre, des résultats de l’enquête de conjoncture des ménages en France pour août, ainsi que des données hebdomadaires sur les stocks de pétrole aux États-Unis publiées par le département de l’Énergie.

Les principaux indices boursiers de New York ont clôturé en ordre dispersé ce lundi, avec une légère progression du Dow Jones, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq ont reculé. Les investisseurs restent prudents en attendant des indicateurs économiques cruciaux et les résultats du géant technologique Nvidia.

L’indice Dow Jones a légèrement progressé de 0,16%, soit 65,44 points, pour atteindre 41.240,52 points. En revanche, le S&P 500 a perdu 0,32% (17,77 points) à 5.616,84 points, et le Nasdaq Composite a chuté de 0,85% (152,03 points) à 17.725,765 points.

Nvidia, pilier des valeurs liées à l’intelligence artificielle, a reculé de 2,25% avant la publication de ses résultats mercredi. Certains investisseurs craignent que des résultats inférieurs aux attentes ne freinent le rallye alimenté par les entreprises du secteur de l’IA, telles que Microsoft, Alphabet, et Meta Platforms.

« C’est souvent lorsque personne ne s’attend à de mauvaises nouvelles que celles-ci surviennent », a commenté Jake Dollarhide, directeur général de Longbow Asset Management.

Le Dow Jones a été soutenu par les hausses de Caterpillar et American Express. Cependant, PDD Holdings a chuté de 28,50% après des résultats décevants, tandis que Tesla a perdu 3,22% suite à l’annonce du Canada d’imposer des droits de douane sur les véhicules électriques chinois.

Les valeurs énergétiques ont grimpé, stimulées par les tensions au Moyen-Orient et un arrêt de production en Libye.

Les investisseurs se tournent désormais vers les chiffres de l’indice des prix PCE aux États-Unis pour le mois de juillet, attendus vendredi, qui pourraient fournir des indications supplémentaires sur la politique monétaire de la Fed. Les analystes estiment à 70% la probabilité d’une baisse des taux de 25 points de base en septembre, contre 30% pour une réduction de 50 points de base, selon l’outil FedWatch du CME Group.

Le Cac 40 a accéléré son ascension après les déclarations conciliantes du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, lors du symposium de Jackson Hole.

Le discours de Jerome Powell, président de la Fed, était l’événement majeur de la semaine pour les marchés financiers. Ce vendredi, lors du symposium annuel de Jackson Hole, Powell a apporté des éclaircissements attendus par les investisseurs sur les prochaines décisions de la politique monétaire américaine. Les marchés étaient en quête de signaux confirmant une première baisse des taux en septembre, ainsi que des indications sur l’ampleur des réductions prévues d’ici la fin de l’année.

Adam Turnquist, stratégiste de marché chez LPL Financial, avait anticipé que Powell poserait les bases pour la première réduction des taux depuis plus de quatre ans, en s’appuyant sur les signes de ralentissement de l’inflation et de la croissance économique pour justifier cette décision.

« Le moment est venu »

Dans son discours, Jerome Powell a effectivement laissé entendre que le moment était venu pour la Fed d’ajuster sa politique monétaire. Sans entrer dans les détails sur le calendrier ou l’ampleur des futures réductions de taux, Powell a souligné les progrès réalisés en matière de réduction de l’inflation. Il a également évoqué le retour à l’équilibre du marché du travail, notant que les conditions sont désormais moins tendues qu’avant la pandémie.

À Paris, le Cac 40 a terminé en hausse de 0,7%, à 7.577,04 points, avec un volume d’échanges estival d’un peu plus de 2 milliards d’euros. À Wall Street, les principaux indices ont progressé de plus de 1%, avec le S&P 500 revenant à seulement 0,5% de son record de juillet.

Ce vendredi, les regards seront tournés vers le discours tant attendu du président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, qui s’exprimera à 16 heures lors du symposium de Jackson Hole, dans le Wyoming. Cet événement est le point culminant de la semaine pour les marchés financiers, qui guetteront attentivement chaque mot de Powell à la recherche d’indices sur la prochaine baisse des taux d’intérêt aux États-Unis, potentiellement prévue pour septembre. Cette perspective avait déjà été évoquée par Powell lors de la dernière réunion de la Fed.

En complément de ce rendez-vous crucial, les investisseurs suivront également l’intervention d’Andrew Bailey, gouverneur de la Banque d’Angleterre, prévue pour 21 heures. Du côté de la Banque centrale européenne (BCE), c’est le chef économiste Philip Lane qui représentera l’institution lors de l’événement.

Sur le plan des statistiques économiques, les données sur les ventes de logements neufs aux États-Unis pour le mois de juillet seront publiées à 16 heures, au même moment que le discours de Powell. Ces ventes sont attendues en hausse, avec une estimation de 624.000 unités en rythme annualisé.

En Europe, quelques indicateurs économiques seront également dévoilés. Avant l’ouverture des marchés, les investisseurs prendront connaissance de l’indice de confiance des consommateurs au Royaume-Uni ainsi que des résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture en France pour le mois d’août. En France, l’indicateur du climat des affaires pour août sera également présenté.

Les marchés resteront en haleine jusqu’à la fin de la journée, cherchant à interpréter les signaux envoyés par les différents responsables de banques centrales réunis à Jackson Hole.