Le Cac 40 a enchaîné une quatrième séance de hausse consécutive, enregistrant une progression de 2,48% sur la semaine, sa meilleure performance depuis début juillet. Les investisseurs ont été rassurés par les données positives sur l’inflation et la consommation aux États-Unis, qui ont renforcé la confiance dans la solidité de l’économie américaine.

Les marchés boursiers abordent l’approche de la réunion de Jackson Hole avec plus de sérénité, soutenus par une série de bonnes nouvelles économiques en provenance des États-Unis. Les chiffres récents sur l’inflation, les ventes au détail, et les inscriptions au chômage ont montré une économie résiliente, dissipant les craintes d’un atterrissage brutal après les données décevantes sur l’emploi de juillet. Certains avaient redouté que la Réserve fédérale doive intervenir en urgence pour abaisser ses taux avant la prochaine réunion des 17 et 18 septembre, mais ces craintes se sont apaisées.

Aujourd’hui, le scénario dominant est celui d’une réduction modeste des taux d’intérêt de 25 points de base lors de la réunion de septembre, une perspective soutenue par une probabilité de 72,5% selon l’outil FedWatch de CME Group. Cette évolution positive a permis au Cac 40 de terminer la semaine en hausse de 0,35% à 7.449,70 points, avec un volume d’échanges de 2,5 milliards d’euros. Sur les cinq jours, l’indice a enregistré sa meilleure semaine depuis début juillet, avec quatre séances de hausse sur cinq.

Cependant, certains analystes, comme Sotirios Nakos d’Aviva Investors, restent prudents. Il avertit que ce scénario de « soft landing » pourrait ne pas se maintenir, soulignant que les marchés pourraient continuer à fluctuer au gré des nouvelles données économiques. Il note également que les faibles volumes d’échanges en août ont peut-être amplifié les mouvements du marché.

Par ailleurs, les statistiques américaines du jour ont montré un recul des mises en chantier de 6,8% en juillet, atteignant leur plus bas niveau depuis 2020, ce qui a quelque peu pesé sur la tendance en milieu d’après-midi. L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan a également déçu, avec une stabilité des anticipations d’inflation à un an à 2,9%, alors que les analystes s’attendaient à une légère baisse à 2,8%.